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LA MADELEINE DE PROUST

Un peu d'histoire...

Maxime Beucher la créatrice, après une collaboration auprès d’Alain Passard et de sa belle cuisine végétale, rêvait de créer des madeleines extraordinaires aux saveurs traditionnelles. Elu meilleur pâtissier de France par ses pairs, l'ancien chef pâtissier du Meurice est aujourd'hui associé à Christophe Felder. Son obsession de la qualité le conduit à mettre au point une Madeleine de Proust moelleuse en son cœur et croustillante à l'extérieur.

Durant toute sa vie, l’écrivain Marcel Proust fut un homme exigeant quant aux plats que sa gouvernante lui préparait. Ce qui ne l’empêchait pas d’être généreux, et à l’écoute de ses domestiques. Il s’inspirera de chacun d’eux pour faire naître leur existence, telle Françoise, personnage mythique de son oeuvre À la recherche du temps perdu : la cuisinière de la famille.

Françoise sera présente tout au long de l’œuvre et ne prendra pas une ride jusqu’à la fin du roman ! Françoise savait choisir les produits du marché en fonction de leur qualité gustative, établissait les repas avec génie comme un véritable cordon-bleu, et trônait en grand chef-cuisinier dans son domaine à Illiers chez la Tante Léonie du petit narrateur.

Plus tard, à Paris, Marcel Proust devenu fin gourmet, privilégiait certains mets comme la sole cuisinée au Ritz, une salade russe de chez Larue, un rouget de chez Prunier. En 1900, à la Belle Epoque, ces restaurants étaient parmi les plus en vogue à Paris, fréquentés par les aristocrates et la haute bourgeoisie très critiques et influentes dans l’univers de la fine gastronomie française.

Une collection unique

À mille lieues des madeleines traditionnelles, la « Madeleine de Proust » surprendra au premier regard par son aspect visuel. Elle se présente sous la forme d’une « coquille de Saint Jacques », telle que Proust l’avait imaginée : «...elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés petites madeleines qui semblent avoir été moulées dans la valve rainurée d’une coquille de Saint Jacques...».